Les Glaneurs et la glaneuse 落穂拾い

Cours de français du semestre d'Automne 2006, niveau intermédiaire, par Jean-François Masseron au Community College de Nanzan Tandai (Nagoya, Japon)

11.11.06

Cours du 4 novembre : deux autres résumés


De Mme Satake

Après la récolte, ce qui reste peut être ramassé sans problème et en toute impunité par des glaneurs d’Avignon. C’est le code pénal, l’article R-26, dixièmement, qui le dit.

Un avocat explique que l’on peut glaner si on respecte deux conditions conditions. La première condition, c’est de glaner après le lever du soleil et avant le coucher du soleil. La seconde condition, c’est de glaner quand la récolte a été enlevée.

Dans un vieux recueil Dalloz, il a trouvé un arrêté, qui est en réalité un édit du 2 novembre 1554 et qui était exactement les textes que l’on a aujourd’hui. Cet édit autorisait les pauvres, les malheureux et les défavorisés à venir dans les champs après les récoltes.

Dans le dictionnaire, glaner, au figuré se dit des choses de l’esprit : glaner des faits et gestes, glaner des informations. Quand on revient de voyage, ce que l’on a glané résume le voyage. Quand A. Varda est revenue du Japon, elle avait glané des souvenirs dans sa valise.

Ensuite nous allons chez Hervé, alias VR99. Il est entre peintre et biffin. Il récupère les encombrants. Il en fait des images à base de matériel de récupération et de ses propres recyclages de paquet en papier. Il dit que ce qui est bien avec les objets de récupération, c’est qu’ils ont déja vécu, on n’a plus voulu d’eux, mais ils sont vivants et il suffit juste de leur donner une deuxième chance.

De Mlle Wada

Agnes Varda est dans les figues.
Elle les goûte.
Il y en a beaucoup dans les arbres, mais on n’a jamais grappiller ça.
Un avocat, au milieu d'un champs de choux, tient un code pénal à la main.
Il voit des tomates superbes et il dit : aprés la récolte, on peut ramasser après le lever du soleil et avant le coucher du soleil.
Agnès Varda est rentrée dans sa maison.
Elle voit les chats, du courrier, une plante a séché.
Elle regarde les fuites.
C’est comme d’habitude.
Elle sort les souvenirs de sa valise.
Elle va chez Hervé.
Il est peintre et biffin.
En vélo, la nuit, il va ramasser des choses qui lui plaisent.
Pour lui, elles sont comme des cadeaux de Noël.