Les Glaneurs et la glaneuse 落穂拾い

Cours de français du semestre d'Automne 2006, niveau intermédiaire, par Jean-François Masseron au Community College de Nanzan Tandai (Nagoya, Japon)

19.12.06

Un résumé

Des gens ramassent des fruits et des légumes dans les poubelles des marchés. Ce sont des glaneurs. Agnès Varda regarde un de ces hommes.
Il a fait des études supérieures, et pourtant il vend des journaux pour vivre. Il se nourrit en ramassant des aliments (riches en vitamines) dans les déchets, les restes d'après le marché (dans les déchets qui restent après la fermeture des marchés). Il bien connaît ce qui a une valeur nutritive (la valeur nutrives des aliments), puisqu'il a fait de la biologie.

J'ai été surprise d'apprendre qu'il donne (donnait) des cours d'alphabétisation pour les immigrés pauvres à titre gratuit. C'est une activité bénévole. Sa vie est ce qui m'a le plus impressionnée. (C'est la personne qui m'a le plus impressionnée parmi toutes celles qu'on a vues dans la film)

Je trouve que la France contemporaine est montrée (Je trouve que le film nous montre bien la France contemporaine). Il y a un grave problème économique et social ces temps-ci, qui est commun à tous les pays. En France, (qui est un) pays agricole, il y a des grosses fermes et des produits en masse. Les glaneurs n'ont généralement pas de problèmes et peuvent glaner en toute impunité. Je me rappelle que j'ai pu reprendre du pain autant que je voulais au restaurant en France. Ce n'est pas le cas en Angleterre, en Allemagne ou au Japon (partiellement, un peu).

Au Japon, on (écrase et) détruit la production quand la récolte de légumes a été trop bonne, à cause de la politique agricole pour protéger les fermes. C'est fréquent.
(Au Japon, il est fréquent qu'on détruise une partie de la production agricole quand la récolte a été trop abondante pour maintenir les prix et protéger l'agriculture)
On ne peut pas glaner dans le champs de quelqu'un d'autre.
J'ai vu à la télévision des images qui montraient des choux qu'on mettait au rebut à Toyohashi.
Ça fait de la peine !
(d'après Madame Matsuda)