Les Glaneurs et la glaneuse 落穂拾い

Cours de français du semestre d'Automne 2006, niveau intermédiaire, par Jean-François Masseron au Community College de Nanzan Tandai (Nagoya, Japon)

25.11.06

Journaux de rue

Cours du 25 novembre : Vendre des journaux dans la rue, oui, mais pas n'importe quels journaux : des "journaux de rue".
En voici quelques-uns :

Il y en a un autre qui s'appelle "Sans abri".
En général, ils sont vendus 2 euros. Un euro revient à la personne qui le vend, l'autre euro paie sa fabrication.

La SONACOTRA

• Sur Wikipedia :


Sur le site de la Sonacotra :

21.11.06

Une pendule sans aiguilles

1031
01:09:34,967 --> 01:09:38,642

Moi, je l'ai ramassée
et je l'ai ramenée à la maison.
Une pendule sans aiguilles,
cela me convient.
On ne voit pas
le temps qui passe.


01:10:14,287 --> 01:10:19,361
J'aime filmer
des pourritures,
des restes, des débris,..
..des moisissures
et des déchets.
Mais je n'oublie pas, pas du tout,..
..qu'après les marchés,
il y en a qui
font leur marché dans les déchets.

Pour le samedi 25 novembre

Voici des photogrammes de la partie qu'on regardera samedi, AVEC les sous-titres !
Pour les voir, cliquez sur l'image ci-dessous.

Les glaneurs et la glaneuse 25 novembre




Mais attention, les photogrammes (malheureusement) ne sont pas exactement dans l'ordre du film.
Bon courage !

12.11.06

Les images des 11 et 18 novembre

Les glaneurs 18 novembre

Cliquez sur le lien ci-dessus, et vous accèderez aux photos des parties des 11 et 18 novembre.

J'ai ajouté des commentaires aux photos du 18 novembre (le verger)

11.11.06

Cours du 4 novembre : deux autres résumés


De Mme Satake

Après la récolte, ce qui reste peut être ramassé sans problème et en toute impunité par des glaneurs d’Avignon. C’est le code pénal, l’article R-26, dixièmement, qui le dit.

Un avocat explique que l’on peut glaner si on respecte deux conditions conditions. La première condition, c’est de glaner après le lever du soleil et avant le coucher du soleil. La seconde condition, c’est de glaner quand la récolte a été enlevée.

Dans un vieux recueil Dalloz, il a trouvé un arrêté, qui est en réalité un édit du 2 novembre 1554 et qui était exactement les textes que l’on a aujourd’hui. Cet édit autorisait les pauvres, les malheureux et les défavorisés à venir dans les champs après les récoltes.

Dans le dictionnaire, glaner, au figuré se dit des choses de l’esprit : glaner des faits et gestes, glaner des informations. Quand on revient de voyage, ce que l’on a glané résume le voyage. Quand A. Varda est revenue du Japon, elle avait glané des souvenirs dans sa valise.

Ensuite nous allons chez Hervé, alias VR99. Il est entre peintre et biffin. Il récupère les encombrants. Il en fait des images à base de matériel de récupération et de ses propres recyclages de paquet en papier. Il dit que ce qui est bien avec les objets de récupération, c’est qu’ils ont déja vécu, on n’a plus voulu d’eux, mais ils sont vivants et il suffit juste de leur donner une deuxième chance.

De Mlle Wada

Agnes Varda est dans les figues.
Elle les goûte.
Il y en a beaucoup dans les arbres, mais on n’a jamais grappiller ça.
Un avocat, au milieu d'un champs de choux, tient un code pénal à la main.
Il voit des tomates superbes et il dit : aprés la récolte, on peut ramasser après le lever du soleil et avant le coucher du soleil.
Agnès Varda est rentrée dans sa maison.
Elle voit les chats, du courrier, une plante a séché.
Elle regarde les fuites.
C’est comme d’habitude.
Elle sort les souvenirs de sa valise.
Elle va chez Hervé.
Il est peintre et biffin.
En vélo, la nuit, il va ramasser des choses qui lui plaisent.
Pour lui, elles sont comme des cadeaux de Noël.

9.11.06

Résumés de l'extrait du 4 novembre

Par Madame Umemura

Dans les figuiers, la récolte est terminée, mais plusieurs figues ont été laissées sur les arbres bien qu'elles soient bonnes à manger, parce qu'elles ne sont plus bonnes pour être travaillées pour faire des fruits confits.

On voit un avocat dans un champs de choux. Après la récolte, plusieurs choux ont été laissés là. Cet avocat dit : "les glaneurs peuvent les glaner sans problème et en toute impunité".
Dans un autre champ, des tomates que la machine n'a pas enlevées sont aussi restées.
Il dit : d'après le code pénal "on peut glaner après le lever du soleil et avant le coucher du soleil" et "quand la récolte a été enlevée."
Il dit ensuite qu'il a trouvé un arrêté (en réalité, un édit) du 2 novembre 1554 et qui est exactement les textes que l'on a aujourd'hui. Cet édit autorisait les pauvres, les malheureux, les défavorisés à venir dans les champs après les récoltes.

Les gens qui ne manquent de rien peuvent aussi glaner : c'est comme s'il avaient besoin de quelque chose pour manger. C'est qu'ils ont besoin de quelque chose pour leur plaisir. Si les principes sont respectés, ils peuvent glaner.

Dans le dictionnaire, glaner (au figuré) se dit des choses de l'esprit. Glaner des faits et gestes, des informations.

Pour la réalisatrice, quand on revient de voyage, ce qu'on a glané résume le voyage.

Quand elle est revenue du Japon, elle avait glané des souvenirs dans sa valise.
Dans sa maison, les chats sont là. Il y a du courrier. Une plante a séché. Elle regarde les fuites du plafond, les infiltrations, les moisissures. Elle s'y est habituée. Elle aime ça.

*

Par madame Murakami

Dans un champ de choux, un avocat répond aux questions d'Agnès Varda : il est permis de ramasser ce qui reste dans les champs pendant la journée et après la récolte, qu'on soit pauvre ou non, qu'on le fasse pour le plaisir ou par nécessité

Agnès Varda tourne ce film et pour elle, c'est comme glaner.

Elle rentre à la maison avec sa valise rouge, après un voyage au Japon. Quand elle revient chez elle, il y a les chats, du courrier, les plantes (l'une a séché, les autres n'ont pas séché), la moisissure qu'elle l'aime, les gouttes d'eau.
Elle ouvre sa valise pleine de souvenirs. Il y a beaucoup de choses japonaises : des cartes postales, une serviette japonaise (tenugui manekineko), des petites boites à thé, les prospectus de Gérard Philippe et d'elle-même. Elle se souvient de son voyage à l'aide des objets.

Ensuite on voit un homme qui s'appelle VR99.
Il ramasse beaucoup de choses que les autres ont abandonnées, comme son grand-père. Il les ramasse les choses que les gens déposent sur le trottoir. Il aime les objets qui ont été abandonnés. Sa maison est comme un caverne, ou comme un coffre à jouets. Il a l'air content, mais il dit qu'il a l'intention de diminuner le nombre d'objets. Ce n'est pas facile d'y arriver.